Les nuisibles

Le frelon asiatique

Informations pratiques de la Préfecture de Lot-et-Garonne

Le frelon asiatique n'est ni plus ni moins dangereux que les guêpes et les frelons communs. Son agressivité est très faible, voire nulle à distance de son nid. Sa piqûre est douloureuse. Il convient aux personnes allergiques d'être extrêmement prudentes, comme en présence de guêpes et d'abeilles.

Il ne faut jamais tenter de détruire soi-même un nid de frelons asiatiques, mais toujours faire appel à des organismes spécialisés. Les frelons attaquent en groupe dès qu'ils sentent leur nid menacé. De plus, il est totalement inutile de détruire ou de faire détruire un nid adulte durant la saison hivernal, ces nids sont vides et ne seront jamais réinvestis.

Tirer au fusil dans un nid de Vespa Velutina est un acte dangereux et contre-productif. La colonie est éparpillée et produit rapidement des nids satellites dans les environs immédiats.

Le piégeage précoce des fondatrices peut éventuellement être pratiqué mais uniquement si on est certain de la totale sélectivité du piège utilisé. Beaucoup des autres insectes susceptibles d'être capturés dans de tels pièges sont des pollinisateurs potentiels, qu'il faut respecter et protéger.

Des scientifiques étudient actuellement la répartition de ce frelon. Aidez-les en signalant les nids que vous observez à la mairie du chef-lieu de votre canton.

Le moustique tigre

Aussi redoutable que minuscule, le moustique tigre est un véritable fléau qu’il faut combattre… tous ensemble !

Les collectivités territoriales et en particulier les communes ont un rôle prépondérant à jouer dans cette éradication. Elles sont en effet responsables du maintien de l’hygiène et de la salubrité et constituent par ailleurs l’échelon de proximité par excellence. A ce titre, les communes sont les mieux à même de sensibiliser le public à la lutte contre les gîtes larvaires.

Coupez l’eau aux moustiques !

Le moustique tigre est présent dans plusieurs départements de la région Nouvelle-Aquitaine. Il fait l’objet d’une surveillance renforcée car il peut, dans certaines conditions très particulières, être vecteur des virus de la dengue, du chikungunya et zika. Actuellement, il n’y a pas d’épidémie de ces maladies en France métropolitaine mais, pour lutter contre ce risque, quelques gestes simples sont à adopter.

Savoir reconnaître le moustique tigre

Comme de nombreuses espèces de moustiques coexistent, on peut parfois les confondre. Petits indices pour bien reconnaître le moustique tigre :

  • Il est tout petit ! (environ 5mm, soit plus petit qu'une pièce de 1 centime, ailes et trompe comprises!)
  • Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune), sur le corps et les pattes
  • Il vit et pique le jour (ce n'est pas lui qui vous empêche de dormir!)
  • Sa piqûre est douloureuse

Comment lutter contre la propagation ?  

Les traitements par insecticides ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques car ils n’agissent pas sur les gîtes de ponte. Ils ne sont utilisés que pour prévenir la survenue d’une épidémie.

Le seul moyen de lutte efficace consiste à éliminer ses lieux de ponte (collections d’eau).

Les vieux bassins, vide sanitaire, tous récipients abandonnés (seau, cuvette, fût, bidon etc...), ruisseaux mal entretenus, fosses d’aisances, bassins d’ornement représentent autant de gîtes larvaires propices au développement des moustiques.

Pour être pertinente, cette action justifie l'engagement de chacun car les moustiques ne connaissent pas les limites!

Ces gestes simples de surveillance et d’élimination permettent de réduire de 80 % la densité du moustique.  

Supprimer l’eau, c’est détruire les larves => Soyez secs avec les moustiques

Les bons gestes

  1. Éliminez les endroits où l’eau peut stagner : seaux, matériel de jardin, jeux d’enfants, petits détritus, encombrants, pneus usagés (vous pouvez les remplir de terre si vous ne voulez pas les jeter), déchets verts => videz-les puis retournez-les, ou mettez-les à l’abri de la pluie.
  2. Changez l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou si possible supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide. Pensez aux fleurs des cimetières.
  3. Vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages.
  4. Couvrez les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d’eau, citernes, bassins.
  5. Couvrez les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.

Que fait la ville pour cette lutte ?

La ville opère une démoustication avec 2 traitements anti larvaires est réalisée 2 fois par an, la première au printemps (fin avril/début mai) et la deuxième fin d’été (juin/juillet)

Mais elle a également :

  • Renforcé ses efforts concernant la propreté urbaine et sa lutte contre les dépôts sauvages :

Elle procède systématiquement à l’enlèvement des déchets présents sur la voie publique et pouvant générer des gîtes larvaires. Elle met l’accent sur l’entretient rigoureux des espaces verts pour supprimer les gîtes larvaires et éviter de créer des zones de repos pour les moustiques : aération du milieu par la taille et réduction de l’arrosage.

  • Les agents des Service Techniques Municipaux ont accentué l’entretien des réseaux d’eau pluviale, des réseaux d’assainissement, les bâtiments communaux dont les écoles, les espaces verts situés sur le domaine public et les cimetières
  • Les gîtes dès qu’ils sont détectés sont systématiquement supprimés, le bon écoulement des gouttières est régulièrement vérifié

Désherbage Bio

La Ville de Tonneins s’est engagée en partenariat avec le Lycée professionnel de Nérac sur une démarche de réduction d’utilisation de produits phytosanitaires.

18 élèves, encadrés par 4 agents de la ville, ont procédé in situ à la phase du plan de désherbage et pour effectuer un diagnostic des pratiques d’entretien puis faire des propositions d’amélioration.

Des zones plus sauvages mais plus saines pour nous et l’environnement !

Les rongeurs

Les nuisances et dommages dus aux rongeurs nuisibles

Sur la Santé Humaine

Les rongeurs sont porteurs de virus et de bactéries dont certaines très graves. L'agent pathogène peut entrer dans notre corps par quatre manières différentes:

  • par les ectoparasites (parasites qui vivent sur la surface corporelle d'un être vivant) de rat comme les puces et les tiques
  • par des aliments ou de l'eau contaminée par des excréments ou de l'urine de rongeurs.

  • par un contact direct avec des excréments de rongeurs.

  • par morsure de rat

Les maladies les plus courantes transmises par les rongeurs et à leur hotes sont la peste, le typhus en milieu urbain, la leptospirose, la maladie de Hantaan provoquée par le virus Hantaan et la fièvre par morsure de rat ou streptobacillose habituellement transmis à l'homme par morsure de rat.

Pour les bâtiments

  • Risque d'incendies provoqués par des courts-circuits dus à la présence de rongeurs dans des installations électriques

  • Dégradations de l'isolation